Eric Besson et la Nation

Publié le par Jeunes Pour la France Paris

eric_besson_reference.jpgLes Jeunes Pour la France de Paris dénoncent les propos d'Eric Besson tenus il y a deux jours à la Courneuve. S'exprimant sur le débat sur l'identité nationale, il estimait que "La France n'est ni un peuple, ni une langue, ni un territoire, ni une religion, c'est un conglomérat de peuples qui veulent vivre ensemble. Il n'y a pas de Français de souche, il n'y a qu'une France de métissage".

Les Jeunes Pour la France regrettent ce dérapage du ministre, qui constitue une véritable dénégation de l'Histoire de notre pays. 
Nier que la France soit un territoire va à l'encontre du simple bon sens. Mais plus grave encore, nier le fait que les Français constituent un peuple est une véritable offense à tous ceux, qui se sont battus sur les champs de bataille de Bouvines, de Marignan, de Verdun et de Normandie pour défendre notre pays. Si la France s'est formée à partir d'un conglomérat de peuples, c'est bien le rayonnement de notre culture, le baptême de Clovis, l'édit de Villers Cotterets, les efforts unificateurs de nos rois, de nos empereurs et de la république qui ont achevé cette lente sédimentation de l'unité nationale. Philippe Séguin, qui nous a quittés hier, rappelait que "la nation [...] est quelque chose qui possède une dimension affective et une dimension spirituelle. C'est le résultat d'un accomplissement, le produit d'une mystérieuse métamorphose par laquelle un peuple devient davantage qu'une communauté solidaire, presque un corps et une âme." Ainsi, la France, caractérisée par une relation au monde particulière, par des manières de vivre et par des valeurs qui nous rassemblent, héritées de 2000 ans de christianisme, de la culture grecque et latine, et enrichie et du rationalisme des Lumières, semble aujourd'hui dépassée par les conceptions d'Eric Besson.

Alors que ce débat - dont l'initiative a été saluée par le MPF - était une chance unique pour réconcilier les Français avec leur Histoire, pour tourner le dos à la repentance, et pour permettre aux immigrés qui nous ont rejoint de s'assimiler à un modèle à vocation universelle, Eric Besson fait le jeu du multiculturalisme. Ce multiculturalisme, traduit par la célèbre formule des officines antiracistes du
droit à la différence a conduit à l'émergence d'un communautarisme sournois, destructeur de notre identité, et principal facteur de l'exclusion des populations d'origine immigrées. Si nous voulons relever le défi de leur assimilation, il faudra bien les assimiler à quelque chose.

Publié dans Politique française

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